On
le sait rien ne se perd, tout se crée et se recrée à l'infini. Le temps
est fait de cycles qui voient revenir périodiquement les mêmes modes,
idées, etc...
Certes la philosophie est une bien belle chose pourtant, dans ce cas là,
elle ne sert qu'à justifier ce que je qualifierai du bout des lèvres de
plagiat. Il est évident que l'œuvre du grand Max Pécas est incontournable
et qu'elle inspire encore et toujours des générations d'auteurs est inévitable.
Ce qui l'est moins c'est que ces ingrats omettent régulièrement de citer
le maître dont l'influence se fait pourtant bien sentir à travers leurs
films. Je ne reviendrai pas ici sur l'amère dureté du milieu cinématographique
mais force est de constater sa toute puissante réalité.
Aujourd'hui donc, même si cela n'est que rarement avoué, l'influence de
Max (souvent copié, imité mais rarement égalé) imprègne toujours notre
splendide cinéma français. Un cinéma qui malheureusement ne parvient jamais
à atteindre le niveau du maître. Les scénarios ralentissent l'action,
les acteurs ne retrouvent pas la spontanéité pécassienne, l'image trop
soignée s'éloigne du "réel", etc... etc... Tout un tas de facteurs nuisant
à la qualité de l'œuvre.
Ne vous attendez donc pas dans les films qui vont suivre à dénicher la
perle rare, mais seulement à trouver un petit panorama montrant l'influence
de Max encore bien vivante dans notre cinéma... |

Les questions de l'identité sexuelle et la réactualisation du terme "classes
sociales" au cœur d'une œuvre incroyable mêlant habilement karaoké, slip
brésilien, télé achat pour homosexuel et bien sur l'éternel terme de l'amour,
un terme ici conjugué à bien des sauces. Le tout emmené par l'explosif
duo Smain / Michel Muller, un duo admirablement secondé par (entre autres)
la divine Bernadette Lafond et le génialissime Jacques François. On ne
sait pas trop bien quoi, mais une fois de plus ils nous le prouvent !!!
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